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Pose d’un closoir de faîtage : quelles sont les étapes à suivre ?

Pour la toiture d’une maison, le closoir de faîtage est un élément indispensable car il assure à la fois une bonne ventilation et une meilleure étanchéité. C’est pour cela que les travaux qui lui sont liés doivent être exécutés d’une manière méthodique et méticuleuse. On peut dire que la moindre erreur pourrait s’avérer néfaste à votre toiture. Pour éviter cela, nous vous invitons à lire cet article afin de connaître les différentes étapes à suivre.

L’importance de l’installation d’un closoir de faîtage

Généralement sous la forme d’un rouleau, le closoir de faîtage est composé d’un corps de non tissé et de bavettes plissées avec un cordon auto-adhésif. Comme sa principale fonction réside dans la ventilation, connaître l’importance de celle dernière s’avère nécessaire ventilation.

Il faut savoir que la toiture joue des rôles clés, telles que la réduction des déperditions de chaleur et la protection de ce qui se trouve à l’intérieur ; tout cela dans le but d’assurer le bien être des occupants de la maison. Cela permet également d’optimiser la durabilité des différents éléments composant une toiture, notamment la charpente, l’isolant, le matériau de couverture, etc.

Il faut penser à équiper sa toiture de bons produits de ventilation afin d’éviter tous désagréments. En effet, des mauvais produits pourraient causer une déformation des bois de construction, réduire les performances d’isolation de l’intérieur ou provoquer un verdissement du matériau de couverture.

La fonction du closoir de faîtage

Comme il a été déjà mentionné précédemment, la fonction primaire du closoir de faîtage est d’assurer la ventilation de la partie haute de la toiture. En plus de cela, il permet une meilleure protection contre toutes agressions et infiltrations comme celles qui proviennent des petits animaux, de l’eau, de la neige et de tout ce qui pourrait être nuisible à la toiture. Très pratique, il s’adapte facilement à tous types de tuiles et peut être disposé sur la ligne de faîtage de la toiture ainsi que sur les arêtiers. Il assure l’évacuation de l’air de la toiture vers l’extérieur car si le faîtage n’est pas bien aéré, l’humidité pourrait s’accumuler dans les combles non isolés ou dans la structure du toit. Une mauvaise ventilation pourrait causer la formation des moisissures dans la charpente.

Les différentes sortes de closoir de faîtage

Le closoir rigide

Généralement, le closoir rigide est en PVC. N’ayant qu’un rôle de ventilation, les closoirs rigides sont pré-découpés afin de pouvoir mieux épouser la forme des tuiles et éviter ainsi les infiltrations d’eau et de neige.

Le closoir souple

Le plus souvent fabriqué en polyéthylène et en aluminium, les closoirs souples sont vendus par rouleau. Ils sont munis de deux bavettes plissées et pour pouvoir les poser sur la ligne faîtière, il faut utiliser des clous ou des agrafes. Pour qu’ils puissent prendre la forme de la toiture, ils ont besoin d’être marouflés.

Le closoir à peigne ou anti-rongeurs

Également vendus en rouleau, les closoirs à peigne se fixent sur le liteau. Ils ont la particularité d’avoir une forme découpée en dents de scies verticales qui peuvent laisser passer des filets d’air. Il peut aussi être appelé closoir anti-égout car il permet d’éviter les dégâts pouvant être causés par les moineaux et les rongeurs.

Les différentes étapes pour la pose d’un closoir de faîtage

Il est recommandé de passer par un professionnel pour que les travaux soient réalisés de façon optimale et méthodique. Avant de procéder aux travaux, il faut que le toit soit entièrement couvert jusqu’aux tuiles faîtières. Il faut faire en sorte que le matériau de couverture soit propre et sec. Et s’il n’est pas propre, il faut le nettoyer. Pour que les travaux se déroulent sans problème, il faut suivre les différentes étapes suivantes :

    • commencer par positionner une faîtière sur chaque extrémité pour pouvoir tracer un trait qui pourra servir de repère ;
    • pour fixer le closoir, il est recommandé d’utiliser une agrafeuse. Il faut commencer la fixation à l’extrémité du faîtage, dans le sens opposé aux vents de pluie dominants ;
    • le closoir sera ensuite déroulé, centré sur la lisse de faîtage et fixé à l’avancement tous les 30 cm environ ;
    • pour assurer une bonne étanchéité, il faut exécuter la mise en forme des bavettes manuellement, sur le dernier rang du matériau de couverture ;
    • après le recouvrement des rouleaux, il faut recouvrir les closoirs par des faîtières ;
    • les faîtières sont fixées mécaniquement au moyen de crochets spéciaux, cloués ou vissés, qui auront une bonne résistance à la corrosion.

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