Les techniques de pose d’un faîtage de toiture sont fonction des matériaux utilisés : tuiles, ardoise …En considérant les toitures en tuiles, les artisans couvreurs ont souvent recours à deux techniques : le scellement au mortier et la pose à sec. Cette dernière méthode est l’apanage du grand nombre. Mais pourquoi cela ? Quels sont les avantages de la technique de pose à sec pour un faîtage de toiture ?
La technique de pose à sec, c’est quoi ?
Le faîtage à sec est une pose plus rapide pour la simple raison que les tuiles ne sont pas scellées. La pose du faîtage à sec consiste simplement à disposer un closoir sur l’arête du toit. Elle se passe de toute utilisation d’un mortier, d’où sa facilité de réalisation. Le closoir se place sous les tuiles du faîtage ou des arêtiers pour conférer une étanchéité impeccable au système.
Il comprend des orifices d’aération favorisant la circulation de l’air en sous-face des matériaux de couverture. Qu’il s’agisse d’un closoir rigide sous forme de barre à découper ou d’un closoir souple à dérouler, il s’insère sur une lisse de rehausse. Il est aussi possible de le recouvrir par les tuiles faîtières ou débordantes, en choisissant une teinte qui rime avec celle de la toiture.
Un professionnel comme MARTIN RENOVATION s’y prendra par étapes. Il faudra successivement :
- découper le closoir muni d’une bande d’étanchéité à la longueur souhaitée et ensuite le positionner sur la ligne de faîtage ;
- fixer le closoir et la bande d’étanchéité sur la lisse de rehausse en se servant d’un marteau et de clous ;
- maroufler les bavettes d’étanchéité du closoir une fois l’ensemble en place pour épouser la forme des tuiles ;
- Installer les tuiles faîtières puis les fixer.
Cette description de la technique de pose à sec laisse entrevoir que c’est une méthode qui offre plusieurs avantages aux utilisateurs. Quels sont-ils ?
La pose à sec pour une optimisation de la ventilation du toit
Le faîtage de toiture à sec est dorénavant la technique de mise en œuvre de référence en neuf comme en rénovation. Cette technique répond aux exigences de ventilation de toiture telles que prévues au DTU, l’obligation d’assemblage homogène du toit inclus.
En prenant par exemple un faîtage à sec sur tuile H10 pour schématiser, le mortier utilisé traditionnellement en faîtage droit est remplacé par un closoir ventilé. En effet, le closoir est un accessoire en aluminium perforé disponible en rouleau.
Il est déroulé au sommet du toit de façon à ce que la couleur terre cuite reste apparente, face alu contre le toit. Le closoir doit aussi déborder largement sur chaque pan. Ainsi, ses aérations sont pointées au sommet et le sens des trous empêche les infiltrations.
Avec une telle configuration, les aérations du closoir assurent la circulation d’air de la toiture en partie haute.
La pose à sec pour une toiture parfaitement étanche
Grâce à la souplesse et à la rigidité des closoirs, les risques de fissures dues aux charges et aux pressions sont nettement atténués. Cette solution de pose simplifie davantage la mise en œuvre en évitant la phase maçonnée. La fabrication et la pose du mortier étant salissantes et mises en difficulté par les conditions météo, les artisans préfèrent améliorer l’étanchéité du faîtage à sec dans la durée.
Contrairement aux mousses qui ont souvent tendance à endommager le mortier au fil des ans, les accessoires terre cuite utilisés dans la pose à sec restent intacts. Pour résumer, dans la balance des avantages et inconvénients, les avantages de la technique de pose à sec dans le faîtage de toiture font bien le poids.