Pour ceux ou celles qui ne savent pas ce qu’est un closoir, rassurez-vous, il ne s’agit pas d’un objet venant d’une maison close. Certes, il s’agit bien d’un accessoire, mais simplement dans la conception de la partie haute d’une maison. Pièce à compléter, c’est un élément majeur dans la couverture d’un toit. C’est pourquoi, il sera détaillé sous différents angles afin de faire profiter votre toiture de toute son efficacité.
Quelles sont les caractéristiques du closoir ?
Pour commencer, un closoir est une pièce du toit qui peut être d’origine métallique, plastique, ou en chape bitume. En général, il est posé sur une couverture en tuile en arêtier ou en faîtage. Le procédé de faîtage assure l’étanchéité du revêtement du toit et la solidité de la charpente. De ce fait, le closoir sert à protéger contre les infiltrations (eaux de pluie, neiges, et poussières), à favoriser le déplacement du vent suivant le toit, et à absorber les mouvements de la maison. Il doit recouvrir le haut des tuiles du dernier rang de chaque versant, afin de mener à bien sa mission. La largeur optimale qui doit être installée dépend des dimensions du toit. Mais dans une maison basique, elle est d’environ 25 à 35 cm. Pour bien fendre avec la couleur de la tuile, la couleur du closoir est d’une couleur similaire à la terre : ocre, brun ou rouge. Il est aussi possible de rencontrer d’autres couleurs telles que le gris ou le noir.
Pourquoi est-il aussi important de l’installer ?
Les maîtres constructeurs n’ont pas construit le closoir pour rien. Il se trouve au plus haut du toit au dessus des tuiles solaires ou des panneaux solaires, donc il détient forcément un rôle capital dans la couverture de la maison. D’ailleurs, une maison sans ce dispositif à son sommet serait une maison frêle et fragile avec une petite espérance de vie. Comme cité précédemment, le closoir maintient l’étanchéité d’une maison. Négliger sa conception pourrait s’avérer grave au fil du temps. Avec une infiltration régulière dans le toit, des moisissures, voire des champignons peuvent s’installer sur les murs. Cela pourrait entraîner d’innombrables apparitions de maladies à cause du développement de bactéries ; les meubles, les objets pourraient pourrir avec le temps et en sortir d’horribles odeurs. Et ce n’est pas tout ! Avec une mauvaise ventilation dans votre habitat, des taches noires et des dépôts blancs s’incrustent sur les murs. Des polluants peuvent même faire surface pour dégrader l’air que vous respirez comme l’oxyde d’azote et le monoxyde de carbone. D’où l’importance de la construire.
Comment procéder à la pose du closoir ?
Pour mettre en place un closoir, il suffit de suivre les instructions. Il existe deux façons de poser un closoir sur sa toiture : en faîtage et en arêtier. Dans le cas du faîtage, il suffit de bien nettoyer le matériel et les matériaux à utiliser. Une fois que le tout est bien propre et sec, la faîtière se doit d’être bien positionnée sur chaque extrémité de la lisse de rehausse. Toutefois, avant de se hâter dans les travaux, il est nécessaire de placer une sorte de brouillon pour éviter que les bavettes débordent. Une petite ficelle ou un trait devrait faire l’affaire. Après cela, il ne reste plus qu’à dérouler, fixer le tout à l’aide d’une agrafe ou des clous, et poser la membrane d’étanchéité. Il est à noter que le recouvrement des bandes ou des rouleaux ne doit pas être inférieur à 5 cm. Enfin, pour la pose en arêtier, elle est réalisée de la même façon que la méthode précédente, mais du bas vers le haut. Le prix d’un closoir dépend de la qualité du matériau utilisé et de sa longueur. Son prix varie entre 10 à 15 € jusqu’à 40 à 80 € le mètre carré.