Les conduits de lumière sont des dispositifs installés sur la toiture, permettant de garantir l’accès à la lumière naturelle dans la maison. Celle-ci passe par le diffuseur pour éclairer l’intérieur de la pièce, ce qui permet une économie importante d’énergie. Ce concept à vu le jour dans les années 1986 en Australie grâce à solatube, période pendant laquelle les conduits de lumière sont également appelés lumiduc ou puits de lumière. L’utilisation des conduits de lumière est donc une solution écologique et à la fois pratique pour capter et diffuser la lumière naturelle du soleil et de la diffuser dans toutes les pièces de votre habitat. Le concept séduit de plus en plus de personnes et mérite qu’on lui consacre un article.
Le fonctionnement des conduits de lumière
Le fonctionnement des conduits de lumière est assez simple : cela commence par la collecte de lumière pour arriver à la redistribution et la diffusion de celle-ci dans toutes les pièces. En effet, il existe trois modèles de conduits de lumière :
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- Les puits de lumière fixes se situent à l’intérieur du plafond et sont plus adaptés aux pièces qui ne nécessitent pas de ventilation telles que les greniers et la descente d’escalier ;
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- Les puits de lumière ventilés peuvent s’ouvrir manuellement ou électroniquement à l’aide d’une télécommande, contrairement aux puits de lumière fixe. Ils fonctionnent comme une fenêtre ordinaire et permet ainsi la circulation de l’air et l’évacuation de la chaleur ou d’une humidité excessive dans une pièce.
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- Les puits de lumière tubulaires : la lumière collectée est diffusée via un puits installé depuis le toit et qui descend à l’intérieur de la maison. La plupart de ces puits de lumière disposent d’un système optique composé de miroirs, de lentilles ainsi que de plusieurs réseaux de diffraction. Ce système permet d’orienter le tube vers la direction souhaitée afin de répandre la lumière sur une large superficie.
Deux systèmes sont donc généralement utilisés pour la collecte et la diffusion de la lumière naturelle, à savoir : le dôme (puits de lumière tubulaire) et le puits de lumière fenêtre de toit (puits de lumière fixe et ventilé). En effet, le dôme est plus performant que le système de fenêtre de toit, car il permet d’accroître la quantité de lumière collectée et offre ainsi une intensité d’éclairage accrue.
L’installation des conduits de lumière
Quelques démarches seront nécessaires pour l’installation d’un conduit de lumière, à commencer par le respect du code de l’urbanisme qui dicte les étapes à suivre pour la réalisation des travaux de rénovation. En effet, si vous habitez dans une maison individuelle, une déclaration préalable de travaux auprès de votre municipalité suffira. En revanche, si vous êtes en copropriété, l’installation doit être approuvée par les copropriétaires et vous devrez avoir en votre possession un accord de copropriété. En effet, si vous ne vous trouvez pas au dernier étage de l’immeuble, l’installation du conduit de lumière sur votre façade est envisageable. Ainsi, se munir d’une déclaration de travaux est donc plus prudent. L’installation d’un conduit de lumière doit également respecter certaines normes, si vous projetez d’installer une ouverture verticale avec une vue droite, la distance entre celle-ci et la limite de mitoyenneté doit être de 1,90 mètres minimum. En cas de vue oblique, la limite est de 0,60 mètres. L’étanchéité du toit doit également être prise en compte pour éviter l’infiltration d’eau après l’installation. L’utilisation de matériel spécifique est donc indispensable.
Bref, l’installation d’un conduit de lumière est assez simple, mais nécessite une grande prudence, car il va falloir accéder au toit de votre maison. En effet, les conduits de lumière doivent être installés et orientés vers une zone fortement ensoleillée pour collecter un maximum de lumière fournie par le soleil. Faire appel à un professionnel est donc plus judicieux et le prix de l’installation dépendra bien sûr du modèle de conduit de lumière que vous souhaitez installer.